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DOI: 10.1055/s-0031-1291807
Commentaire de travail de T. Wehrmann, pp. 202
Publication History
Publication Date:
10 February 2012 (online)
On sait que la DSO peut se présenter par des crises de pancréatite aiguë dans 10 à 30% des cas. La sphinctérotomie endoscopique double, (biliaire et pancréatique) a été proposée mais le risque de pancréatite aiguë grave est toujours présent dans cette affection. Les injections de toxine botulinique, publiées par le même auteur, se sont avérées peu concluantes.
L’auteur (puisqu’il est seul signataire!) a repris les résultats à 10 ans chez 37 patients avec une DSO prouvée manométriquement et des crises de pancréatite aiguë récurrente (PAR). Tous ces patients avaient subi soit une sphinctérotomie isolée (biliaire ou pancréatique), soit une “dual sphincterotomy”. Les patients ont été réévalués de façon prospective sur une période de deux ans. 5 patients ont présenté une crise de PA dans cette période (2 ans). L’évaluation rétrospective des patients montrait qu’ils avaient présenté au moins une crise de PA chez 19 d’entre eux (51%). Le risque de récidive était plus fréquent chez les patients qui avaient eu une seule sphinctérotomie versus une “dual sphincterotomy” (12/13 vs 7/24). Le délai moyen de récidive était de 3,5 ans.
En cas de PAR attribuée à une DSO, il vaut mieux réaliser une double sphinctérotomie, qu’une sphinctérotomie unique. Mais tout le problème reste d’attribuer une PAR à une DSO, les causes de diagnostic difficiles étant nombreuses avec parfois des diagnostics tardifs: TIPMP, pancréatite chronique d’origine génétique (SPINK1)...Il faut donc rester prudent sur le diagnostic d’une part, mais aussi sur le traitement qui peut entraîner, on le sait des complications graves, et n’est pas toujours aisé à réaliser.