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DOI: 10.1055/s-0031-1291857
Commentaire de travail de V. Cennamo et al., pp. 381
Publication History
Publication Date:
20 March 2012 (online)
La précoupe papillaire (PCP) est considérée comme un geste à risque au cours des CPRE. Toutefois, la controverse entre le risque propre dû la PCP elle-même ou au nombre de tentatives infructueuses préalables, persiste. L’équipe de Franco Bazzoli à Bologne (Italie) a conduit une méta-analyse d’essais randomisés.
6 essais ont été inclus. Le taux de canulation sélective de la voie biliaire était identique dans les deux groupes, avec ou sans PCP (90%). Le taux de pancréatite aiguë était de 2,5% dans le groupe PCP vs 5,3% sans PCP (OR 0,47). Le taux de complication globale était de 5% vs 6,3% (OR 0,78). La PCP ne semble pas changer la réussite de la CPRE dans des mains expérimentés mais diminue le taux global de pancréatite aiguë sans modifier celui des complications globales.
Cette méta-analyse montre donc une diminution du risque de pancréatite aiguë en cas de PCP précoce mais elle ne permet de préciser le nombre de tentative infructueuse ou le temps de canulation requis pour décider d’une précoupe. De plus le rôle du diamètre de la voie biliaire ou l’existence d’une DSO n’était pas mesuré dans cette étude alors qu’il s’agit de facteurs importants. Donc d’accord pour une PCP en cas de difficulté au cours d’une ERCP mais à quel moment?