RSS-Feed abonnieren
DOI: 10.1055/s-0031-1291860
Commentaire de travail de B. Mayinger et al., pp. 28
Publikationsverlauf
Publikationsdatum:
16. März 2012 (online)
L’autofluorescence est une piste évaluée depuis longtemps pour la détection de lésions néoplasiques coliques. Jusqu’à présent des obstacles technologiques ou des défauts de rendement tant sur la sensibilité que sur la spécificité (pratiquement 50% de faux positifs) ont ralenti la diffusion de cette technique. Une équipe Germanique a évalué dans une étude pilote portant sur 25 patients l’efficacité de l’instillation locale d’une nouveau fluorophore administré par lavement associé à un examen par un coloscope prototype. L’Hexaminolevulinate était administré par lavement une heure avant et la coloscopie était pratiquée par deux opérateurs expérimentés, en lumière blanche et en lumière bleue, induisant une fluorescence rouge.
Globalement, la fluorescence permettait de détecter dans 38% des cas des lésions non vues en lumière blanche, la biopsie étant le Gold Standard. En regardant en détail les résultats, on voit que la fluorescence était nettement moins sensible que la lumière blanche pour les adénomes polypoïdes (25/51 vs 49/51) et beaucoup plus sensible pour les adénomes plans (13/16 vs 3/16), ce qui malgré tout est probablement l’objectif recherché. Cette technique est donc peut-être intéressante pour les lésions planes (et on pense aux DALM et aux ALM compliquant les MICI), mais on a du mal à comprendre comment un simple lavement, malgré de nombreuses mesures posturales peut imprégner la lumière du colon droit. A suivre donc (avec prudence ?) …