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DOI: 10.1055/s-0032-1306704
Commentaire de travail de H. Scherübl et al., pp. 664
Publication History
Publication Date:
20 March 2012 (online)
Cet article n’est pas une série clinique mais une revue sur la classification, le pronostic et la prise en charge des tumeurs neuroendocrines de l’estomac. Cette revue est importante car l’incidence de ces lésions a été multipliée par 10 au cours des 30 dernières années aux US. 4 types sont définis, les deux premiers de bon pronostics, les deux derniers de moins bon pronostic voire mauvais pour le type 4. Le type 1 (le plus fréquent 70% des cas) est un type multifocal associé à la gastrite chronique atrophique, de découverte souvent fortuite avec des lésions souvent < 20mm. L’absence de traitement est usuelle pur des lésions de moins de 1 à 2cm, en l’absence d’envahissement vasculaire ou de la musculeuse ou de KI67 < 2%. L’échoendoscopie est l’examen clef pour définir la stratégie thérapeutique. Le type 2 est associé au Syndrome de Zollinger-Ellison et aux NEM avec des lésions bien différenciées, souvent de moins de 10 mm, mais associées à un risque supérieur de 10 à 30% de métastase hépatique. Le type 3 (14–25% des cas) est une lésion sporadique, souvent bien différenciée mais associée à un potentiel métastatique de 50% qui requiert une résection chirurgicale pour les lésions > 10mm. Le type 4 est une lésion peu différenciée de mauvais pronostic, souvent ulcérée de plus de 2cm, avec plus de 80% de métastase hépatique. On le voit, l’endoscopie est essentielle au diagnostic et à la classification et l’échoendoscopie pour la définition de la stratégie thérapeutique. La technique de résection endoscopique à privilégier est la dissection sous-muqueuse pour avoir des marges saines et une pièce monobloc. Elle s’applique essentiellement aux lésions de type 1 de 10 à 20mm.