Endoscopy 2009; 41(07): 737
DOI: 10.1055/s-0032-1306737
Commentaires
© Georg Thieme Verlag KG Stuttgart · New York

Commentaire de travail de S. Amornyotin et al., pp. 581

Further Information

Publication History

Publication Date:
15 March 2012 (online)

S. Amornyotin, W. Srikureja, W. Chalayonnavin, S. Kongphlay, S. Chatchawankitkul. Application locale de lidocaïne en solution ou en spray pour l’anesthésie pharyngienne au cours de la gastro„scopie sans sédation

Bien que l’habitude en France, soit de faire les gastroscopies sous anesthésie générale, d’autres pays comme la Suède, par exemple s’orientent, eux vers la gastroscopie sans sédation tandis que d’autres, comme les pays du sud-est asiatique font, ppour des raisons de rapidité et de coût, presque toutes les gastroscopies sans sédation. Deux méthodes de d’anesthésie locale du pharynx sont possibles: lidocaïne en spray ou en application par gel, Il a paru nécessaire aux auteurs de comparer les effets secondaires et l’efficacité de chacune des 2 administrations au cours de la gastroscopie: l’étude a porté sur 2 groupes de 930 et 934 patients qui ont été traités en double aveugle, selon une méthodologie correcte. En double aveugle, les patients étaient randomisés entre gel 5min avant l’introduction du tube ou bien spray, appliqué avec un abaisse-langue pour atteindre correctement le pharynx postérieur.

Il ressort que le gel aboutit à une moins bonne anesthésie et à un chiffre d’examen corrects et complets dans seulement 93,3% à comparer avec un taux de réussite de 99,7% avec le spray. La perception par l’endoscopiste que l’examen était fait dans de meilleures conditions, était également plus fréquente avec l’anesthésie au spray. L’explication la plus probable en étant que l’application du spray avec un abaisse-langue est plus efficace que par le gel qui est “mâché” par les patients et n’anesthésie que la partie postérieure de la langue.

Plusieurs points sont intéressants dans cet article, même si les résultats ne nous sont pas directement transposables du fait de notre pratique: importance de la bonne application du spray qui est trop souvent “bâclée” avec 2 ou 3 pressions trop antérieures sur la langue, alors que dans ce travail on appliquait 5 pressions; le temps d’examen qui était identique dans les 2 groupes, était voisin de 12 minutes: ceci explique peut être pourquoi la fréquence des cancers gastriques superficiels est si différente chez eux!

Enfin, la dose totale absorbée de lidocaïne étant plus importante avec le gel, les auteurs ont noté plus d’effets secondaires à type de tachycardie ou de poussée d’ HTA.