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DOI: 10.1055/s-0032-1306739
Commentaire de travail de T. M. O’Toole et al., pp. 593
Publication History
Publication Date:
15 March 2012 (online)
Il s’agit d’une etude évaluant les complications de ce que l’on appelle généralement la neurolyse coeliaque dirigée sous échoendoscopie. Ce traitement dirigé sous échoendoscopie consista à détruire (neurolyse) ou à infiltrer (blockade) les ganglions semi-lunaires de part et d’autre du tronc coeliaque. Cette technique existait auparavant sous contrôle radioscopique ou tomodensitométrique avec parfois des accidents de toxicité médullaire (paraplégie par ischémie), jamais pour l’instant rapportée dans les séries d’échoendoscopie. Elle permet un contrôle inconstant en fréquence et en durée de la douleur chez des patients atteints de pancréatite chronique ou de cancer du pancréas.
Dans cette série incluant essentiellement des pancréatites chroniques (128) et plus rarement des cancers du pancréas (21 cas), 189 infiltrations coeliaques (Bupivacaine 10ml+120–180mg triamcinolone) et 31 neurolyses (Bupivacaïne 10ml+20ml alcool absolu) étaient réalisées. 4 complications étaient observées (1,8%; infiltration 1,6% et neurolyse 3,2% dont une majeure). Ces complications comprenaient une hypotension et deux acutisations douloureuses, toutes réversibles, et un abcès rétropéritonéal drainé par voie percutanée. En reprenant toutes les séries de la littérature en cas de neurolyse, le taux de complications mineures était de 3,4% et majeure de 0,86%; en cas d’infiltration, le taux de complications mineures était de 1,9% et majeure de 0,6%. Les complications de la neurolyse ou infiltration coeliaque sont rares et généralement mineures, avec une efficacité qui permet parfois au patient de “passer un cap”. L’apparition d’un abcès doit peut être faire poser la question de la place de l’antibioprophylaxie.