Endoscopy 2018; 50(03): 341-342
DOI: 10.1055/s-0038-1623420
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Georg Thieme Verlag KG Stuttgart · New York

L'obésité, la dyslipidémie et le diabète sont ils des facteurs de risque de la pancréatite aigue post-CPRE?

H Hassine
1   Tunis, Tunisie
,
H Elloumi
1   Tunis, Tunisie
,
M Sabbah
1   Tunis, Tunisie
,
A Ouakaa-Kchaou
1   Tunis, Tunisie
,
N Bibani
1   Tunis, Tunisie
,
D Trad
1   Tunis, Tunisie
,
D Gargouri
1   Tunis, Tunisie
,
J Kharrat
1   Tunis, Tunisie
› Institutsangaben
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Publikationsverlauf

Publikationsdatum:
26. Februar 2018 (online)

 

Introduction:

Les facteurs de risque de la pancréatite aigue (PA) post-CPRE ont été largement étudiés. Néanmoins, les études qui se sont intéressées aux éléments constitutifs du syndrome métabolique (SM) notamment l'obésité, la dyslipidémie et le diabète sont limitées.

Le but de notre travail était dévaluer la prévalence et l'imputabilité de ces facteurs dans la survenue la PA post-CPRE.

Patients et Méthodes:

Etude rétrospective des CPRE réalisées chez les patients consécutifs durant l'année 2016. La prévalence de la PA post-CPRE a été évaluée en utilisant les critères du consensus international d'Atlanta de 2012 [1]. Ont été notés les patients avec l'un des facteurs constituant du SM suivants: l'obésité (indice de masse corporelle ≥30 kg/m2), la dyslipidémie (triglycérides > 2 g/L ou LDL-cholestérol > 1,6 g/L ou le diabète (diabète connu ou glycémie à jeun > 1,26 g/L). La prévalence de la PA post-CPRE a été comparée séparément au sein de chaque groupe avec et sans ces facteurs.

Résultats:

Nous avons colligé 223 CPRE. L'incidence de l'obésité, de la dyslipidémie et du diabète étaient respectivement 23,7%, 8,1% et 19,7%. Au total, 13 patients soit 5,8% ont développé une PA post-CPRE. La prévalence de cette complication dans le groupe de patients obèses, dyslipidémiquesou diabétiques était de 3,8%, 11,1% et 9,1% respectivement.

Bien que la PA post-CPRE soit plus fréquemment notée dans les groupes de patients dyslipidémiques (11,1% vs. 5,3%) ou diabétiques (9,1% vs. 5,3%), la différence n'était pas significative (p = 0,30; p = 0,31 respectivement). Ceci pourrait être expliqué par le faible effectif des patients inclus. Dans le groupe de patients obèses, la PA post-CPRE était moins fréquente mais sans différence significative (3,8% vs. 6,9%; p = 0,28).

Conclusion:

Dans notre série, les éléments constitutifs du SM n'étaient pas associés au risque de PA post-CPRE. Toutefois, l'évaluation des ces facteurs dans des séries prospectives à plus large échelle est nécessaire du fait de l'augmentation de la prévalence du SM dans la population générale.