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DOI: 10.1055/s-0031-1291768
Commentaire de travail de R. Ohnishi et al., pp. 1082
Publication History
Publication Date:
10 February 2012 (online)
L’étude de l’extension loco-régionale des cancers bronchiques repose actuellement sur la combinaison du scanner et du Pet-scan. L’échoendoscopie possède des avantages théoriques en apportant potentiellement la preuve de l’envahissement ganglionnaire, mais l’exploration complète du médiastin impose la combinaison d’un abord digestif, trans-oesophagien pour le médiastin postérieur, et trans-bronchique pour les aires ganglionnaires pré-trachéales et hilaires. Bien que la faisabilité de cette combinaison ait déjà été démontrée, peu d’études ont prouvé son intérêt clinique. Le travail présenté par une équipe japonaise concerne une large série de 120 patients ayant une tumeur bronchique potentiellement résécable et explorés à la fois par Pet-TDM et par échoendoscopie trans-oesophagienne et trans-bronchique avec ponction (EUS-FNA+EBUS-TBNA). Les sensibilité, specificité, les valeurs predictives positive et négative étaient respectivement de 71.8 %, 100%, 100%, and 86.6% pour l’approche combinée vs. 47.4 %, 87.5 %, 66.7 %, et 75.9% pour le PET–CT. La précision diagnostique de l’approche combinée échoendoscopique s’avérait supérieure à 90% contre 73%. Cette étude confirme l’intérêt de l’EE dans le bilan initial des cancers bronchiques a priori résécables et devrait pousser au regroupement sur un même plateau technique des 2 types de matériel, alors que les 2 abords sont souvent pratiquées par des opérateurs différents b(gastroentérologues et pneumologues) mais surtout dans des lieux différents, ce qui ne facilite pas l’utilisation optimale de cette technologie.