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DOI: 10.1055/s-0032-1306747
Commentaire de travail de C. Luigiano et al., pp. 829
Publication History
Publication Date:
15 March 2012 (online)
Cette étude a évalué l’efficacité, le taux de complication et l’évolution après mucosectomie pour large polype (LP) >20 mm ou polypes géants (PG) >40mm. 113 LP (taille moyenne 25mm) et 35 GP (mmoyenne 48mm) ont été traités. 43% étaient localisés dans le rectum. Toutes les lésions ont enlevées en une seule session mais en bloc seulement dans 44% des cas. Cette resection en bloc était possible chez 57 % des LP (toujours <30mm) et aucun des polypes géants. Un traitement par plasma argon a été appliqué dans 10% des cas. La complication essentielle était l’hémorragie procédurale (8%) avec deux cas d’hémorragie retardée. Un patient a eu une perforation et un autre un syndrome post-polypectomie. Un cancer était plus fréquemment observé en cas de polype sessile. Le risque de récidive, mesuré à 4% était plus fréquent en cas de PG avec une surveillance moyenne de 29 mois.
Cette étude, réalisée au temps où la dissection sous muqueuse se répand montre que la mucosectomie, y compris de lésion large de plus de 40mm reste une alternative efficace. Le pourcentage de résection monobloc dans les lésions paraît cependant un peu faible (57%) alors qu’il est un gage, dans la littérature, de la qualité de l’analyse histologique et d’une faible récidive. L’évaluation endoscopique du risque d’infiltration en profondeur d’une zone de dégénérescence est essentielle pour limiter les indications inutiles ou préférer une dissection sous-muqueuse. Dans cette étude, seulement 5 patients ont été opérés en raison d’un envahissement trop profond. La complication la plus fréquente demeure l’hémorragie, soulignant l’importance d’une hémostase de qualité après la mucosectomie.