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DOI: 10.1055/s-0032-1306825
Commentaire de travail de A. A. Bailey et al., pp. 296
Publication History
Publication Date:
09 March 2012 (online)
Cette étude en provenance de Sydney-Australie pose le même type de problématique que la précédenteû avec un protocole très peu différentû La comparaison porte toujours sur le rôle possible du fil guide lors du cathétérisme de la voie biliaire principale, mais à partir d'un sphinctérotome comme élément de comparaison. 5 minutes étaient autorisées pour un débutant puis 5 autres minutes pour un endoscopiste expérimenté avec une technique; en cas d'échec l'autre technique était mise en jeu pendant 5 minutes par le débutant puis 5 autres minutes par l'endoscopiste expérimenté; enfin une pré-coupe était réalisée en cas d'échec persistant.
Sur un nombre total de 1654 patients éligibles, seulement 430 patients ont été enrôlés dans cette étude, dont 413 ont réellement participé en 2 groupes de 211 et 202 patients. Pour la réussite des plus jeunes, les chiffres ne sont pas significativement différents, tandis que pour les plus expérimentés, le taux de réussite est plus faible (74%) pour le sphinctérotome et le contraste que pour le fil guide (81%). Les temps mis pour obtenir les cathétérismes sélectifs n'étaient pas différents. Les autres paramètres n'étaient pas non plus différents. Il en est de même pour le risque de pancréatite: il n'y avait pas de différence en fonction de la technique utilisée, mais les facteurs classiques de risque ont été retrouvés: sexe féminin, oddipathie et injections multiples de contraste dans le Wirsung.
Les conclusions des auteurs sont plus modestesque celles de l'article précédent: l'utilisation d'un fil guide dans un sphinctérotome ne diminue pas le risque de pancréatite post-cathétérisme qui est dans cette série de 6,7% par rapport à la technique du cathétérisme par injection de contraste à travers le sphinctérotome. La seule étude qui a démontré un effet bénéfique du fil guide était mono-centrique et acceptait une définition plus large de la pancréatite (5 fois le taux basal d'amylasémie et non pas 3 fois comme dans cette étude!).