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DOI: 10.1055/s-0032-1306945
Commentaire de travail de S. A. Giday et al., pp. 525
Publication History
Publication Date:
13 March 2012 (online)
Ce travail voulait démontrer que les produits de contraste vasculaire pouvaient avoir aussi des indications en écho-endoscopie comme ils en ont en échographie percutanée.
Une destruction tissulaire pancréatique était induite par injection de 0,5mL d'alcool à 50% mélangé à des particules de carbone pour faciliter la localisation post-mortem de la zone traitée.
Aucune modification significative des paramètres vitaux ou biologiques n'a été observée. Des écho-endoscopies itératives ont permis de noter les modifications dues à l'injection d'alcool sous la forme d'un trou hypo-échogène sans limite précise et sans renforcement postérieur, dont la visibilité est excellente, sur les images montrées (contrairement à ce qu'avancent les auteurs).
Le contraste injecté par voie veineuse entraînait un rehaussement des vaisseaux, fugace durant 2 minutes (aspect neigeux homogène vasculaire). Dans ces conditions, en association avec le doppler pulsé, les zones nécrotiques apparaissaient encore plus hypo-échogènes avec une disparition complète de tout signal vasculaire autour et, bien sûr au centre de la lésion induite.
Aucune lésion autre que celle volontairement induite n'a été notée à la nécropsie des animaux, en particulier au niveau du pancréas. La présence d'une zone nécrotique de 1cm entourée de particules de carbone (qui ont joué leur rôle de marqueur focal de la zone précise de l'injection) confirmait que de l'alcool à 50% induisait une nécrose focalisée du pancréas.
La très courte durée du rehaussement peut néanmoins être prolongée à 7,1 minutes par une perfusion à la place de l'injection unique du produit de contraste vasculaire. Le fait que l'écho-endoscopie puisse permettre de suivre de manière précise ces modifications tissulaires n'apparaît pas très nouveau, mais se trouve néanmoins confirmé de faµon très nette; ce d'autant plus qu'on sensibilise encore la technique par un agent de contraste vasculaire, dont on ne rappelle pas les risques en clinique humaine dans cet article.